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ENVIRONNEMENT

 
Environnement

 
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L'environnement est tout ce qui nous entoure. C'est l'ensemble des éléments naturels et artificiels au sein duquel se déroule la vie humaine. Avec les enjeux écologiques actuels, le terme environnement tend actuellement à prendre une dimension de plus en plus mondiale.

Lorsque l'on évoque notre perception de l'environnement (social, écologique, politique,...) on doit donc intégrer la dimension de la mondialisation, et penser à l'échelle du monde.

A notre époque, l’environnement est perçu comme une matière à sculpter, un territoire à structurer, à ménager. Cette conception dérive d’une approche prométhéenne visant à affirmer la domination de l’homme sur la nature. Face aux discours d’une écologie radicale souvent naïve et antihumaniste, l’approche instrumentale et cartésienne de l’environnement parait naturelle, fondée en raison et totalement adaptée aux nécessités économiques, industrielles, commerciales et financières de notre temps.

Étymologie

Étymologiquement parlant, le terme « environnement » trouve son origine dans le grec, le latin et le gaulois. Le terme environnement est polysémique, c'est-à-dire qu'il recouvre aujourd'hui de nombreuses acceptions. On doit distinguer l'évolution du mot (1) et l'évolution du sens (2).

  1. En-viron-ne-ment vient du terme « virer » (tourner) qui trouve son origine dans le grec « gyros » (cercle, tour) puis dans sa transformation latine « gyrare » et « in gyrum » ; dans le latin « virare », « vibrare » (tournoyer) ; dans le gaulois « viria » (anneau, bracelet). Les trois origines se sont mélangées avec le temps. De « virer », l'ancien français a fait « viron » signifiant « tour » ou « ronde ». Puis, le préfixe « en » a été ajouté à « viron » pour donner « environ » (entour, autour) (attesté en 1080) qui provient de la transformation de « in gyrum » et de « envirum » (attesté en 980). D'« environ » on a fait « environner » (faire le tour), attesté au XIIe siècle. Environ au pluriel « environs » signifiait « alentours ». Puis « à l'entour » a pris la forme d'« environneement » avec deux « e » (attesté en 1154). Pour perdre son deuxième « e » et donner « environnement » (action d'environner, résultat de cette action) ou « environnements » (tours, contours, circuits, voire détours), attesté du XIIIe siècle au XVIe siècle.
  2. Durant toute cette évolution étymologique, de virer, viron, environ, environner, environneement, environnement, environment, le radical « vir » a toujours signifié la forme du « tour » et de l'« arrondi », qui a donné entour, autour, contours, et par extension « tous les contours » voire l'« ensemble des contours ». Aujourd'hui la définition d'« environnement » traduit encore cette idée de « tour », d'« entour », d'« alentours », d'« autour ». Le « ce qui est autour », le « ce qui fait le tour », le « ce qui forme le tour » et le « ce qui est dans l'entour » traduisent bien le concept de « milieu » à l'échelle locale et le concept de « géosphère », « biosphère », d'« écosphère » et de « technosphère » à l'échelle globale. On peut donc remarquer que du simple « mouvement » (tourner, tournoyer, faire le tour), à la simple « forme » (entour, contours, anneau) qui traduirait davantage un « contenant », le terme d'« environnement » a peu à peu désigné non seulement le mouvement et le contenant, mais aussi le « contenu ». Le terme anglo-américain « environment » est directement tiré du vieux français « environnement ».

Le terme français « environnement » a été traduit en latin depuis cinq siècles déjà par Robert Estienne dans son dictionnaire Français-Latin en 1539 (p.183). On y lit textuellement « environnement: circundatio, circonscriptio terrae, stipatio ». L'histoire du mot et de ses sens peut donc remonter assez loin dans le temps.

La première définition technique anglo-saxonne de « environment » est apparue dans les années 1920 : conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d'agir sur tous les organismes vivants et les activités humaines. Puis l'utilisation du vocable « environnement » s'est développée à partir des années 1960 pour englober et signifier actuellement les ressources naturelles biotiques (faune, flore) et abiotiques (air, eau, sol) et leurs interactions réciproques, les aspects caractéristiques du paysage et les biens que composent l'héritage culturel.

Environnement

  • L'environnement serait donc — à un moment donné — le milieu dans lequel l'individu et/ou le groupe évoluent, ce milieu incluant l'air, l'eau, le sol, leurs interfaces, les ressources naturelles, la faune, la flore, les champignons, les microbes et les êtres humains, les écosystèmes et la biosphère.
  • D'un point de vue plus sociétal, l'Environnement est le milieu physique, construit, naturel et humain dans lequel un individu ou un groupe (une famille, un quartier, une société, une collectivité, une entreprise, Administration, etc.) fonctionne ; incluant l’air, l’eau, le sol, le sous sol, la faune, la flore, les autres organismes vivants, les êtres humains et leurs inter-relations.
  • Dans son acception la plus large et partagée, découlant de son étymologie, le mot Environnement évoque tout ce qui — à un moment donné — est « autour de nous ».

Mais en réalité (sauf pour les virus non actifs), la limite physique entre l'individu et « ce qui est autour de lui » n'existe pas vraiment. Deux exemples peuvent illustrer cette limite floue :

  1. Notre peau semble être une barrière matérielle susceptible d'être la limite entre notre milieu intérieur et « l'environnement » extérieur. Pourtant, à chaque inspiration, l'air de notre environnement entre en nous, perd de l'oxygène et ressort enrichi en vapeur d'eau et en gaz carbonique qui viennent de l'intérieur de nous-mêmes. Certaines des molécules d'oxygène absorbées vont être incluses dans notre organisme. D'autres seront rejetées sous forme de CO2. Il en va de même pour l'alimentation et l'excrétion, et plus subtilement pour les hormones absorbées ou émises par les plantes ou les animaux. Même notre ouïe et notre vision font « entrer » des informations environnementales (ondes et vibrations) en nous. Bien des ondes électromagnétiques nous traversent de part en part sans impact, d'autres le font avec plus d'impact. On comprend ici que l'environnement influe sur les individus, espèces et processus qu'il inclut, mais qu'également, il est en permanence modifié par eux.
  2. Ce n'est pas parce qu'il y a un sol qui leur permet de pousser qu'il y a des arbres dans une forêt. Les arbres ont aussi grandement contribué à produire et fixer le sol sur lequel ils vivent. Ce sol résulte pour l'essentiel de la décomposition de leurs feuilles ou aiguilles mortes, du bois mort, et des bactéries et champignons symbiotes ou des espèces qu'ils abritent. La terre et le paysage forestier ne sont pas que l'environnement des arbres, ils sont aussi leur production.

Néanmoins, le concept est opérant, permettant notamment de désigner ce qu'il faut protéger autour de nous et des systèmes vivants qui nous entourent, pour que la vie puisse se perpétuer de manière optimale, pour que les ressources naturelles puissent se renouveler.

Évolution de la perception de l'environnement

  • Depuis 100 ans, la perception individuelle et collective de l'environnement, comme celle du paysage a beaucoup évolué. On est passé d'un environnement plutôt local à un environnement planétaire. La télévision, les images de la conquête de l'espace, la vision concrète, photographique de la planète vue de la lune ou de satellites ont fortement élargi la perception que nous avons de notre environnement.
  • On peut penser que pour un nombre croissant de gens :
    • l'environnement tel que ressenti au quotidien est de moins en moins naturel ou rural et de plus en plus urbain, construit et contrôlé ;
    • l'environnement est contrôlé par la collectivité, voire privatisé, mais agit de moins en moins pour l'individu qui le subit de plus en plus ;
    • l'environnement est moins un objet naturel connu qu'on peut exploiter à merci comme le faisaient le chasseur-cueilleur puis l'agriculteur, le pêcheur, le forestier ou le mineur... Il faisait l'objet d'une exploitation directe par plus de 90 % des gens. il n'est plus exploité directement que par un faible pourcentage de la population (agriculteurs, pêcheurs, forestiers, exploitants miniers et carriers..). Il fait l'objet d'une exploitation indirecte et souvent délocalisée, moins facile à percevoir ;
    • l'environnement est de plus en plus perçu comme une ressource finie, qu'on ne considère plus comme inépuisable ou renouvelable à l'infini ;
    • l'environnement est un bien commun, que nous avons le devoir de léguer aux générations futures (cf. concepts de développement durable, soutenable ou de décroissance conviviale).

Limites spatio-temporelles

  • Le concept est d'abord spatial, mais chacun comprend intuitivement que l'environnement résulte aussi de la longue histoire de la co-évolution des espèces sur la planète. Pour parler de l'environnement « préhistorique », on parle de paléo-environnement. Sa compréhension est utile pour comprendre par exemple les conséquences de la régression de la biodiversité ou des modifications climatiques.
  • L'environnement est « global » ; à la fois proche et global, et sur la terre, l'environnement proche et global est modifié en permanence par les êtres qui y vivent, les processus qui s'y déroulent et des influences externes (l'activité solaire, etc.).

Pour une échelle géographique et à un moment donné, il regroupe l'ensemble des facteurs abiotiques (physiques, chimiques) et biotiques biologiques, écologique et sociaux susceptibles d'avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou différé (futur) sur les êtres vivants, les processus écologiques, éco-paysagers et les activités humaines et la qualité de vie.

En réalité, le sens du mot varie aussi selon la culture et la catégorie socio-professionnelle de celui qui l'emploie. Ainsi, un industriel verra d'abord dans le terme environnement une référence à « pollution », alors qu'un cadre pensera plutôt « cadre de vie », qu'un artisan ou commerçant pensera « ville », pendant qu'un agriculteur imaginera « voisinage », et un employé « Nature ». Une grande administration (région, département) pensera écosystème, écologie du paysage, Trame verte, alors qu'une petite commune verra la question de la gestion de l'eau et des déchets, ou des nuisances sonores ou de voisinage, ou des espaces verts »... là où le sociologue évoquera l'environnement familial ou de travail...

Le terme environnement est pour ces raisons contesté par la majorité des écologistes et écologues, qui y voient notamment une connotation trop anthropocentriste. Ils parleront plutôt — par exemple — d'écosystèmes, de biomes, de biogéographie, de biosphère, voire de symbiosphère.

Environnement et politique

En politique, ou dans les milieux associatifs, le terme fait plutôt référence au monde naturel tel que globalement perçu par l'homme, comme ressource, pas, peu, difficilement ou coûteusement renouvelable, et comme subissant les impacts croissants du développement et des pollutions.

  • Il évoque aussi notre qualité de vie.
  • Les efforts visant à limiter la pollution, à réduire le gaspillage énergétique, à améliorer le traitement des déchets etc. est parfois appelé environnementalisme.
  • Le souci humain pour son environnement, entre autres, a créé des mouvements politiques dits « écologistes » ou verts. Ces mouvements envisagent une nouvelle politique, visant à concilier le développement humain et la restauration, la protection et une bonne gestion de l'environnement.

L'écologisme, éventuellement de droite ou de gauche, est incontestablement de plus en plus reconnu dans notre société comme l'atteste le relatif succès des Verts en Europe et les sondages qui depuis quelques années classent l'environnement (selon les lieux et moments) au 1er, 2e ou 3e plan des préoccupations avec le chômage et la lutte contre l'insécurité.

Le terme environnement ne doit pas être confondu avec le terme écologie, qui fait référence à la science des processus et cycles de vie dans le monde naturel, sans se limiter à l'humanité.

Une autre définition, de l'environnement est « le milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l'air, l'eau, la terre, les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations », selon la norme ISO 14001:1996.

Autres : l'environnement est présent comme étant l'ensemble des conditions naturelles et culturelles susceptibles d'agir sur les organismes vivants et les activités humaines. Le macro-environnement est l'environnement de l'entreprise qui l'influencera et auquel celle-ci devra s'adapter. L'environnement est en perpétuelle mutation: nouvelles idées, nouveaux produits, nouveaux modes de communication.

Les crises écologiques mondiales

De nombreux événements récents ont mis en évidence des problématiques diverses affectant la planète. Parmi ceux les plus fréquemment cités :

  • Le réchauffement climatique lié à l'effet de serre
  • Le trou de la couche d'ozone
  • La déforestation
  • La régression accélérée de la biodiversité
  • La gestion des déchets
  • La gestion de l'eau
  • Le problème des ressources en eau
  • La régression et dégradation des sols
  • La pollution atmosphérique
  • Les sécheresses
  • Les marées noires
  • Les catastrophes industrielles
  • Les accidents nucléaires

Un rapport[1] de l'OCDE a listé les problèmes « qui appellent une action d'urgence »  : la surpêche, la destruction des forêts, le recul de la biodiversité, le changement climatique, les produits chimiques présents dans l'environnement, la pollution de l'air et des eaux, le niveau atteint et à venir des transports ...

Journées internationales relatives à l'environnement

Les journées mondiales ou internationales sont souvent officialisées par l'Organisation des Nations unies. Voici celles concernant un enjeu environnemental ou la conservation de la nature.

  • 20 ou 21 mars, jour de l'équinoxe : Jour de la Terre
  • 22 mars : Journée mondiale de l'eau [2]
  • 13 mai : Journée internationale de la baleine
  • 22 mai : Journée internationale de la biodiversité
  • 5 juin  : Journée mondiale de l'environnement
  • 8 juin : Journée Mondiale de l'Océan
  • 17 juin : Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse
  • 16 septembre  : Journée internationale de la protection de la couche d'ozone
  • 22 septembre : Journée sans voiture
  • 8 octobre : Journée internationale de la prévention des catastrophes naturelles
  • fin novembre : Journée sans achat, non officialisée, initiée par des associations

Associations concernant l'environnement

Parmi les nombreuses associations et organisations non gouvernementales actives sur les questions d'environnement, on trouve :

  • C.A.I.N: Cercle d'Action Internet pour la Nature
  • Les Amis de la Terre
  • Les Amis de la Nature
  • Conservation des espèces et des populations animales
  • Conservatoire du littoral
  • Energie-Cités
  • Environnement Sans Frontière ESF
  • Fondation pour l'éducation à l'environnement
  • Fondation Nicolas Hulot ou FNH
  • Greenpeace
  • Inf'OGM
  • Ligue pour la protection des oiseaux
  • Mouvement national de lutte pour l'environnement
  • Réseau Action Climat
  • Réseau Sortir du nucléaire
  • World Wildlife Fund
  • France Nature Environnement
  • Fédération des clubs Connaître et Protéger la Nature ou FCPN
  • Commission de Protection des Eaux (CPEPESC)
  • voir la liste d'associations dans Wikipedia

En France, les associations peuvent être « agréées au titre de l'environnement » par le ministère de l'Écologie et du Développement durable. Ce sont des associations régies par la loi de 1901 qui contribuent à révéler des problèmes ou à trouver et tester des solutions dans les domaines de la protection de la nature et de l'environnement et de l'amélioration du cadre de vie (leur vigilance s'exerce sur l'ensemble du territoire).

Il existe aussi des associations concernant l'éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD).

Métiers de l'environnement

De nombreux métiers[3] sont issus des préoccupations environnementales. Parmi ces derniers peut être cité l'ingénieur en environnement industriel. Un ingénieur en environnement industriel a pour mission de trouver des solutions pour que les entreprises soient respectueuses de l'environnement ou au moins des normes dictées par l'État dans ce domaine. Pour cela, il a plusieurs outils à sa disposition : les études d'impact environnementales, les dossiers ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement) et la série des normes ISO 14000. Les métiers de l'audit environnemental peuvent également être cités.

Notes et références

  1. Les perspectives de l'environnement 2001 OCDE
  2. http://www.unesco.org/water/water_celebrations/
  3. http://www.emploi-environnement.com/fr/dico/dico.php4

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Lundi 15 Février 2010 à 00:00:58 - Vie et Terre - 2 commentaires
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Fjords et glaciers vus de l'espace

etape 2 : Préparer le trou de plantation

etape 3 : Préparer le mélange et planter

etape 4 : Arroser copieusement

1/4
 
 
 
 
etape 1 : Humidifier la motte ou les racines
 

La meilleure période de plantation est l'automne ou l'hiver (hors période de gel), lors du repos végétatif des plantes. Les plantations peuvent également se réaliser au printemps. Les plantes sont soit en conteneur, soit en motte (entourée d'une toile de jutte), soit à racines nues.

 
 
 

Retirer la plante du conteneur, ou la toile de jutte. Tremper la motte dans un seau d'eau une dizaine de minutes, en prenant soin de ne pas briser la motte. Si la plante colle au conteneur, plonger le conteneur directement dans le seau.

 
 

Libérer les racines les unes des autres, si celles-ci sont enchevêtrées. Cette opération est nécessaire pour un bon démarrage de votre plante.

 
 

Pour les végétaux à racines nues, raccourcir les racines de 1/3 et les racines blessées (A). Couper les branches à 15/20 cm de la greffe (B).

 
 

Praliner les racines. Cette opération est importante. Le pralin est un mélange à base d'hormone favorisant la reprise et le démarrage de la végétation.

 

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le travail associatif
le travail associatif :

 

 

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Friday, February 12, 2010

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chbouni@gmail.com 

 

ãÍãÏ ÇáÔÈæäí

 

 


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Thésaurus de l'activité gouvernementaleTermes de la catégorie Environnement

Environnement

Agent polluant
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Espèce en voie d'extinction
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Fleuve
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Gestion des déchets
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Huile usée
Incendie
Incendie de forêt
Inondation
Insecticide
Irradiation
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Matière résiduelle
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Ozone
Pesticide
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Polluant
Pollution
Pollution atmosphérique
Pollution de l'air
Pollution de l'eau
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Produit chimique
Produit dangereux
Produit écologique
Produit toxique
Protection de la faune
Protection de l'environnement
Puisatier
Puits
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Qualité de l'eau
Radioactivité
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Réchauffement de l'atmosphère
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Technologie environnementale
Température
Tempête
Tornade
Traitement de l'eau
Traitement des déchets
Tremblement de terre
Urgence environnementale
Verglas

 


pollution eau potable
pollution eau potable :

 
 
 

Pollution eau


Depuis 4,4 milliards d'années, la quantité d' eau sur la Terre n'a pas varié. Cependant, les échanges sont permanents entre les quatre grands réservoirs d' eau de notre planète que sont les océans, les eaux continentales, l'atmosphère et la biosphère. L' eau se renouvelle donc dans un cycle sans fin qui fonctionne grâce à l'énergie du Soleil. Mais les réserves d' eau douce restent limitées et il convient de ne pas les gaspiller.

L' eau est un bien précieux inégalement répartie autour du globe et bien que, globalement, il y ait suffisamment d' eau pour tous les habitants de la Terre, certains coins du monde, notamment en Afrique, manquent d' eau. Mais surtout, l 'eau n'est pas inépuisable... Alors pour éviter que la source ne se tarisse, apprenons les gestes qui vont éviter la pollution de l' eau et la préserver !


Réserves d' eau

Le volume d' eau disponible sur Terre est de 1,385 milliards de km³ : 97,5% d' eau salée (soit 1,35 milliards de km³) et 2,5% d' eau douce (soit 35 millions de km³). L' eau douce provient : à 68,9% des glaciers et des calottes polaires, à 29,9% des eaux souterraines, à 0,9% des marécages et de l'humidité du sol et à 0,3% des lacs et des rivières.


Le saviez-vous ?

- environ 75% du globe est couvert d' eau.

- la presque totalité de l' eau sur terre est soit salée, soit gelée en permanence ; la majeure partie de l' eau douce est gelée dans les calottes glaciaires qui se trouvent aux pôles Nord et Sud.

- c'est dans l' eau que vit plus de la moitié des espèces animales et végétales.

- le corps humain est composé d'environ 70% d' eau ; l'organisme a besoin d'un minimum de 2 litres d' eau par jour et ne peut survivre que quelques jours sans eau.

- il faut 10 litres d' eau pour fabriquer un litre d'essence, 295 000 litres pour fabriquer 910 kilogrammes de papier, 86 300 litres pour raffiner 910 kilogrammes d'acier et il faut 1000 kilos d' eau pour produire un kilo de pommes de terre.

- un litre de pétrole peut contaminer jusqu'à 2 millions de litres d' eau et un gramme de BPC (biphényle polychloré : produit chimique manufacturé qui dure de nombreuses années) peut rendre jusqu'à 1 milliard de litres d' eau impropres à la vie aquatique en eau douce.

- un gramme de 2,4-D (herbicide d'usage domestique courant) peut contaminer 10 millions de litres d' eau potable.

- une goutte d'huile peut rendre impropre à la consommation jusqu'à 25 litres d' eau.

- la glace qui se trouve au pied de nombreuses calottes glaciaires de l'Arctique canadien a plus de 100 000 ans.

- le volume de l' eau augmente de 9 % lorsqu'elle gèle.

- 1 m³ d' eau = 1000 litres d' eau.

- 80% des maladies sont dues à l' eau, dans les pays en voie de développement.

- l' eau que l'on boit ne représente qu'1% de l' eau que l'on consomme.

- 12% c'est le pourcentage de leur eau que les Français consacrent au lavage de leur linge.

- 120 litres d' eau par jour : c'est ce que laisse s'échaper dans les égoûts un simple robinet qui fuit... Alors qu'il suffit souvent de changer un joint !

- 10000 litres d' eau par an : c'est ce que l'on gaspille si on laisse le robinet ouvert lorsqu'on se lave les dents. Optez pour un verre à dents !

 

Rubrique: Prévention
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Pollution eau

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Pollution eau et économie : gestes à faire

- le compteur : pensez à le surveiller et à vérifier régulièrement l'étanchéité de votre installation afin de détecter d'éventuelles fuites. Car un robinet qui goutte pendant toute une journée consomme jusqu'à 300 litres d' eau et une chasse d' eau qui fuit jusqu'à 600 litres.

- l'équipement électroménager : selon les appareils, leur consommation varie du simple au double : 20 à 40 litres d' eau pour un lave-vaisselle, 80 à 120 litres pour un lave-linge et 7 à 12 litres pour une chasse d' eau. Alors, lors de l'achat de votre appareil, privilégiez les modèles économes en eau. De plus, faites tourner votre lave-vaisselle à pleine charge en programme éco. Et pas la peine de rincer la vaisselle avant de la mettre dans l'appareil, car cela consomme de l' eau inutilement ! Enfin, lavez malin : souvent, le linge que l'on lave n'est pas très sale et pour la plupart des machines, 30° suffisent pour bien le nettoyer. Résultat : une belle économie d' eau et d'énergie !

- la salle de bain : sachez qu'un bain engloutit 150 à 200 litres d' eau... alors préférez lui une douche de cinq minutes, qui consomme 50 à 80 litres d' eau. De même, pensez aussi à fermer le robinet en vous brossant les dents et optez pour une chasse d' eau économique. Surveillez bien les fuites, une chasse d' eau qui goutte, c'est 145000 litres d' eau qui se perdent chaque année, soit l'équivalent de deux piscines ! Enfin, passez aux mitigeurs : ces robinets sont plus économiques que les mélangeurs car ils permettent d'obtenir de l' eau à la température souhaitée sans la laisser couler inutilement.

- les gouttières : à leur sortie, vous pouvez récupérer les eaux de pluie pour des usages ne nécessitant pas d' eau potable.

- le jardin : pensez à arroser pelouse et massifs tôt le matin ou dans la soirée, vous limiterez ainsi les pertes dues à l'évaporation. N'oubliez pas non plus qu'un bon binage vaut deux arrosages. Enfin, pensez aussi à récupérer l' eau de pluie pour arroser votre jardin.

- la voiture : sachez que son nettoyage au jet dilapide 200 litres d' eau... alors que quelques litres dans une bassine, une éponge et un peu d'huile de coude font aussi bien l'affaire ! 

http://www.mon-environnement.com/


wikipedia environnement-YEUX CREVEES-Pas voire la pollutin de notre chére PLANETE
wikipedia environnement-YEUX CREVEES-Pas voire la pollutin de notre chére PLANETE :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Environnement

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Page d'aide sur l'homonymie Cet article traite de l'environnement naturel. Pour les autres sens du mot Environnement, voir l'article Environnement (homonymie).

Vue de la Lune, une des premières visions de la Terre comme un ensemble fini et fragile.

La sauvegarde de la nature, enjeu de la protection de l'environnement.

L'environnement est défini comme « l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins »[1], ou encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines »[2].

La notion d'environnement naturel, souvent désignée par le seul mot environnement, a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et des dernières décennies. On peut aujourd'hui définir l'environnement comme l'ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l'air, l'eau, l'atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l'ensemble des phénomènes et interactions s'y déroulant, c'est-à-dire, comme tout ce qui entoure l'Homme et ses activités.

Au XXIe siècle, la protection de l'environnement est devenue un enjeu majeur, en même temps que s'est imposée l'idée d'une dégradation à la fois globale et locale de l'environnement, à cause des activités humaines. La préservation de l'environnement est un des trois piliers du développement durable et a été désignée comme l'un des huit objectifs du millénaire pour le développement[3].

Sommaire

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Linguistique [modifier]

Étymologie [modifier]

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Voir « environnement » sur le Wiktionnaire.

On trouve « environemenz » en français dès 1265 dans le sens de « circuit, contour » puis à partir de 1487 dans le sens « action d'environner »[4]. Deux dictionnaires au XIXe siècle attestent un emprunt à l'anglais environment[4].

Le mot provient du verbe environner, qui signifie action d'entourer. Lui-même est un dénominatif de environ, qui signifie alentours[Note 1],[5].

Sens [modifier]

Le mot environnement est polysémique, c'est-à-dire qu'il a plusieurs sens différents. Ayant le sens de base de ce qui entoure, il peut prendre le sens de cadre de vie, de voisinage, d'ambiance, ou encore de contexte (en linguistique)[1].

L'environnement au sens d'environnement naturel qui entoure l'homme est plus récent et s'est développé dans la seconde moitié du XXe siècle.

Le mot environnement est à différencier du mot nature. La nature désigne l'ensemble des éléments naturels, biotiques et abiotiques, considérés seuls[Note 2], alors que la notion d'environnement s'intéresse à la nature au regard des activités humaines, et aux interactions entre l'homme et la nature[6]. Il faut également le différencier de l'écologie, qui est la science ayant pour objet les relations des êtres vivants avec leur environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants[7], c'est-à-dire, l'étude des écosystèmes.

La notion d'environnement englobe aujourd'hui l'étude des milieux naturels, les impacts de l'homme sur l'environnement et les actions engagées pour les réduire.

Histoire [modifier]

Article détaillé : Histoire de l'environnement.

L'histoire de l'environnement est une sous-division de l'histoire qui intéresse de plus en plus de chercheurs. Son but est d'étudier rétrospectivement l'état de l'environnement à différentes époques et ses interactions avec les activités humaines[8].

Avant le XIXe siècle [modifier]

La prise de conscience de l'existence d'un environnement s'est développée par vague et de manière différente selon les époques, les régions et les cultures humaines[9].

Certaines interprétations animistes ou religieuses, comme le bouddhisme, ont favorisé un certain respect de la vie, des ressources naturelles, et des paysages. Ce respect était motivé avant tout par des croyances religieuses, bien plus que par un réel désir de protection des milieux naturels. En effet, les concepts d'environnement économique, urbain ou civique tel que nous les définissons aujourd'hui ne semblent pas avoir été relevés par les ethnologues ni par les historiens.

Au XIXe siècle [modifier]

Svante Arrhenius.

Au XIXe siècle, en Occident, le romantisme a mis en avant la beauté des paysages sauvages, parfois en les opposant aux paysages et à la misère des mondes ouvriers, et industriels. En vantant les beautés de la nature, les romantiques ont fait prendre conscience que ce bien était précieux et devait être préservé. C'est par cet intérêt porté au paysage que les sociétés humaines vont commencer à prendre en compte l'environnement[10].

Les États-Unis créent le statut de parc national, avec le Président Abraham Lincoln le 30 juin 1864 et la Yosemite Valley devient le premier site naturel protégé au monde[11]. Le parc de Yellowstone deviendra en 1872 le premier parc national[12]. La France, en 1906, vote sa première loi sur la protection du paysage. À cette époque, c'est plutôt le paysage, et non l'écosystème qui guide les choix des élus pour les sites à protéger, comme le montre par exemple le classement des boucles de la Seine peints par les impressionnistes[13].

En 1896, Arrhenius développe l'embryon de la première théorie environnementaliste, en étudiant l'effet de l'augmentation de la teneur en dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère ; dans son article De l'influence de l'acide carbonique dans l'air sur la température du sol[14], il cite la vapeur d'eau et le CO2 comme gaz à effet de serre, et emploie même le terme. Il propose certains calculs mettant en évidence l'élévation de la température en fonction de l'élévation de la concentration en CO2 ; il formule l'hypothèse du lien entre des variations de concentration au cours des âges géologiques, expliquant les variations de températures correspondantes.

Au XXe siècle [modifier]

Le commandant Cousteau, un grand vulgarisateur des problèmes environnementaux.

Dès la fin du XIXe siècle et pendant la majeure partie du XXe siècle, le développement mondial est très fort. La révolution industrielle et la forte croissance économique favorisent une industrie lourde et fortement consommatrice en ressources naturelles. Les nombreux conflits font prendre conscience de la rareté de certaines ressources, voire localement de leur épuisement.

Les premières catastrophes industrielles et écologiques visibles (marées noires, pollution de l'air et des cours d'eau) sensibilisent l'opinion publique et certains décideurs à la protection des écosystèmes.

Plus tard, dans les années 1970, les premier et deuxième chocs pétroliers font prendre conscience de l'importance stratégique de la bonne gestion des ressources et des conséquences de la hausse de la consommation matérielle[15].

C'est avec la révolution industrielle et l'ère du charbon que la pollution de l'air est devenue la plus visible et manifeste.

La perception de l'environnement a également fortement progressé avec une meilleure diffusion des connaissances scientifiques et une meilleure compréhension des phénomènes naturels. La découverte et l'exploration de nouveaux milieux (Arctique, Antarctique, monde sous-marin) ont mis en évidence la fragilité de certains écosystèmes et la manière dont les activités humaines les affectent. Ils ont été respectivement et notamment vulgarisés par de nombreux auteurs, dont Paul-Émile Victor et le commandant Cousteau.

Dans le même temps, la connaissance rétrospective de l'histoire de la planète et des espèces progressait avec la paléoécologie, et la mise à jour de preuves scientifiques de catastrophes écologiques majeures qui ont fait disparaître successivement des espèces durant des millions d'années. Ces sciences du passé ont montré les liens forts qui lient la pérennité des espèces à leur environnement et au climat.

De nombreux outils scientifiques et techniques ont également contribué à une meilleure connaissance de l'environnement et donc à sa perception. Parmi les principaux, citons l'observation, puis l'analyse et la synthèse, photographie aérienne, puis satellitaire, et plus récemment, la modélisation prospective.

Vers la fin du XXe siècle, la prise de conscience de la nécessité de protéger l'environnement devient mondiale, avec la première conférence des Nations unies sur l'environnement à Stockholm en juin 1972[16]. En juin 1992, lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, l'environnement est défini comme un bien commun et un bien public[17]. Depuis les années 1990, les mentalités évoluent très rapidement pour se rapprocher de la perception que nous avons aujourd'hui de l'environnement.

Cependant, la prise en compte de l'environnement dans les décisions et les pratiques environnementales diffère énormément d'un pays à l'autre. Dans les pays en voie de développement, où les préoccupations de la population sont très différentes de celles des pays développés, la protection de l'environnement occupe une place beaucoup plus marginale dans la société[18].

Art et environnement [modifier]

Les animaux et les paysages naturels ont été souvent représentés dans l'art. Ici, des aurochs dans la grotte de Lascaux.

Depuis quasiment les débuts de l'art, l'environnement a été une source d'inspiration inépuisable pour l'homme. Les représentations d'animaux ou de paysages jalonnent l'histoire de l'art, et il n'est pas une époque qui fasse exception à la règle[19].

Les paysages occupent une part primordiale dans l'art en extrême-orient, notamment en Chine et au Japon, mais il faudra attendre la Renaissance en Europe pour voir les paysages prendre de l'importance dans la peinture[10]. De nombreux peintres seront qualifiés de paysagistes, tant parmi les romantiques que parmi les impressionnistes.

Plus tard, les éléments environnementaux seront toujours très présents dans les nouvelles formes d'art, comme la photo, et plus tard, le cinéma. Plus récemment, des artistes ou des personnalités utilisent l'art pour sensibiliser la population à la défense de l'environnement : c'est le cas par exemple d'Al Gore, qui réalisa un film An inconvenient truth, ou le photographe Yann-Arthus Bertrand.

Sciences de l'environnement [modifier]

La science a connu un développement considérable au cours du dernier siècle. Les connaissances scientifiques ont beaucoup progressé, en particulier dans le domaine de l'environnement. Certaines disciplines spécialement dédiées à l'environnement, qui n'existaient pas jusque-là sont même apparues récemment, comme l'écologie[20].

Un ballon sonde, un des outils récents utilisés pour collecter des données environnementales.

La mise au point de nouveaux moyens techniques, d'instruments de mesures et d'observation, a fait considérablement avancer la connaissance que nous avions de l'environnement, que ce soit au niveau du fonctionnement des êtres vivants et des interactions avec leur milieu, des écosystèmes. Les avancées de la physique et de la chimie nous ont permis de comprendre le fonctionnement des végétaux et plus globalement des corps vivants. L'avancée de la science a entraîné une plus grande mesurabilité des impacts humains sur l'environnement, d'où provient également une plus grande prise de conscience.

Les problématiques environnementales sont passées de problèmes locaux, comme la protection d'une espèce[Note 3], à des problèmes mondiaux (trou dans la couche d'ozone, réchauffement de la planète, par exemple). La nécessité d'avoir des données mondiales est donc apparue, entraînant le besoin de mutualiser les données[21]. Par nécessité, le monitorage (programme de surveillance) environnemental se développe aujourd'hui à échelle planétaire[22], aidée par les avancées techniques, politiques et idéologiques. L'Organisation des Nations unies offre un cadre international de travail : PNUE[23], ainsi que des conférences internationales, et des sommets mondiaux, comme celui de Rio, permettant ainsi à des chercheurs de divers horizons de rassembler leurs connaissances. Les problématiques environnementales étant récemment devenues mondiales, il est fondamental d'appréhender la recherche scientifique de manière globale, et non plus locale[24].

De nombreux pays ou groupes de pays ont également des communautés d'intervenants, d'indicateurs et de chercheurs spécialisés dans les thématiques environnementales, avec des programmes de mutualisation et d'échange des connaissances[25].

Impacts de l'Homme sur l'environnement [modifier]

Article connexe : Pollution.

L'idée d'une dégradation de l'environnement dans lequel vivent les humains sur la terre est devenue largement majoritaire à la fin du XXe siècle. Plus qu'une idée, les faits démontrent que l'évolution de l'environnement est représentative d'une dégradation de l'habitat, imputable à l'activité humaine.

Pour mesurer cette dégradation, on peut se servir de plusieurs indicateurs :

  • les pollutions apparentes, c'est-à-dire les traces de composés synthétisés par l'homme dans les milieux naturels : les sols, l'air et l'eau[Note 4]. Ces indicateurs sont plus couramment désignés sous d'autres noms, comme qualité de l'eau pour la présence de pollution dans l'eau, ou qualité de l'air pour la présence de polluants dans l'air ;
  • la raréfaction des ressources naturelles, renouvelables ou pas ;
  • la perte de biodiversité, qui est même considérée comme un indicateur clé de l'état de l'environnement[26].

Un rapport de l'OCDE[27] a fait l'état des thématiques environnementales et leur a associé un « niveau d'inquiétude ». Cette étude montre que les impacts de l'homme sur l'environnement sont multiples et variés. Presque tous les éléments constituant l'environnement sont touchés par les activités humaines.

Ces impacts sur l'environnement sont liés à plusieurs facteurs, dont ceux évoqués le plus souvent sont la démographie et le développement économique. En effet, le lien entre la population et la pollution est évident : les impacts humains locaux sont proportionnels au nombre d'habitants d'une région, et il en est de même pour le nombre d'habitants sur la Terre[28],[29]. Mais la démographie n'est pas le seul facteur qui intervient dans cette équation. Le niveau de développement économique, les habitudes de vie, le climat et toute une multitude de facteurs, jouent un rôle très important dans les impacts sur l'environnement[Note 5], ce qui amène de nombreux spécialistes à relativiser le rôle de la démographie et de la surpopulation dans les problèmes environnementaux[28],[30].

Sols [modifier]